PAROLES DES CHANSONS DE RAPHAËL
Le Bar de L'hotel
D’où vient d’où vient le vent du matin
Que le jour, que le jour chasse en chemin
Où s’en vont, où s’en vont les poussières qui brûlent nos yeux
Nous troublent la vue et nous rendent amoureux
Les plumes dans les cheveux et rien dans les mains
Se coudre les paupières pour ne plus voir rien
C’est dans ma nature, c’est dans mon sang
Un poison violent mélange de mes parents
Est ce mon squelette au bar de l'hôtel ?
Est ce ma toilette faite au scalpel
Est ce que ce sont mes effets aux enchères
Et cette détresse que je paye bien chère
Pour combien tu m’aimes pour combien tu me quittes ?
Tu me tiens en laisse Tu me laisses quitte
D’où vient d'où vient que je t’aimais avant
D’ou vient le hoquet comment tombe la pluie
Combien, combien coûte le bonheur d’une seule nuit
Et comment sommes nous arrivés ici ?
Qui a fait les océans et les coeurs brûlés ?
La colonne et le cou ne cessent de marcher
Est ce que tout peux pourrir, même ce qu’il y a de plus doux
On nous jette des fleurs ou bien des cailloux
Est ce mon squelette au bar de l’hôtel ?
Est ce ma toilette faite au scalpel ?
Est ce mon souvenir, aux enchères
Et cette détresse que je paye si chère
Pour combien tu m’aimes, pour combien tu me laisses ?
Tu me tiens en laisse, tu me laisses quitte
Ce n’est que moi, ce n’est que moi
Une espèce disparue une espèce menacée
Ce n’est que moi, ce n’est que moi
Ce n’est que moi, ce n’est que moi
LE PETIT TRAIN DE MA JEUNESSE
LE PETIT TAIN DE MA JEUNESSE
LE PETIT TRAIN S'EN VA
AU-DESSUS DES TOITS
LENTEMENT ET NE REVIENT PAS
IL N'Y À RIEN À DIRE
IL N'Y À RIEN À FAIRE
IL N'Y À RIEN À DIRE
ET JE ME FOUS
DU TEMPS QUI PASSE,DU TEMPS QUI PRESSE
LA MALADIE DE MA JEUNESSE
JE N'AI JAMAIS AIMÉ D'AUTRE PERSONNE QUE MOI ET PAS MÊME TOI
ET J'ÉTAIS SI HEUREUX AVEC TOI ,ET J'ÉTAIS AUSSI HEUREUX SANS TOI
JE ME FOUS DU VENT ,QUI VIENT QUI VA
JE ME FOUS DE LA VIE QUI FINI OÙ PAS
JE ME FOUS DE TES HISTOIRES DE CINGLÉS
JE ME FOUS QU'IL PLEUVE PAR LE TOIT
JE ME FOUS DU MALHEUR DU BONHEUR DE LA JOIE ET DE TOUT CE TEMPS QUI S'EN VA
JE ME FOUS DES CHANSONS TRISTES
DES CLÉS QUI OUVRENT LES SERRURES
JE ME FOUS DE LA VIE QUI GLISSE
JE ME FOUS DE LA TERRE REFERMÉE
JE ME FOUS DU KARMA DES ÉTOILES DU SOLEIL DÉGLINGUÉ ET DE SJOURS SANS LENDEMAINS
JE ME FOUS DU CHAGRIN
JE ME FOUS DU CHAGRIN
LE PETIT TRAIN DE MA JEUNESSE
LE PETIT TRAIN QUI SANS VA
SE COGNE ET CONTINUE TOUT DROIT
JE N'AVAIS BESOIN DE PERSONNE ET PERSONNE N'AVAIS BESOIN DE MOI
ET J'AI ABUSÉ DU TEMPS ET À PRÉSENT VOILÀ QU'IL ABUSE DE MOI
LE PETIT TRAIN DE MA JEUNESSE
LE PETIT TRAIN S'EN VA
ET JE N'AI RIEN DIT
Sixième étage
On pourrait sauter du sixième étage
le sol aime bien les enfants de ton âge
on pourrait nous retrouver raide mort au paradis
à une vitesse folle
à une vitesse folle
tu verras comme cela passe
à fumer nos gitanes
et la lune ivre triste et pâle et jalouse de toi
on n'entend jamais la balle qui vous tue
à une vitesse folle
à une vitesse folle
tu verras comme cela passe
qu'as tu fait de tes nuits
qu'as tu fait de ton temps
et de toute cette jeunesse
on pourrait jeter l'éponge maintenant
j'ai v´cu comme un dingue et j'ai perdu mon temps
j'ai cligné des yeux et j'ai eu 40ans
à une vitesse folle
à une vitessse folle
tu verras comme cela passe
qu'as tu fait de tes nuits
qu'as tu fait de ton temps
et de toute cette jeunesse
Caravane
parce que j'en ai les larmes aux yeux
que nos mains ne tiennent plus ensemble
que moi aussi je tremble un peu
parce que je n'vais plus attendre
est-ce qu'on va reprendre la route
est-ce que nous sommes proches de la nuit
est-ce que ce monde a le vertige
est-ce qu'on sera un jour punis
est-ce que je rampe comme un enfant
parce que je n'ai plus de chemise
et c'est le bon dieu qui nous prend
et c'est le bon dieu qui nous brise
parce que rien ne peut arriver
puisqu'il faut qu'il y ait une justice
je suis né dans cette caravane
mais nous partons, allez viens
parce que ma peau est la seule que j'ai
que bientôt mes os seront dans le vent
je suis né dans cette caravane
mais nous aprtons, allez viens